Ports: Le défi de la rentabilité

Ambition affichée à l’ouverture hier à Douala des deuxièmes journées maritimes et portuaires nationales.

«Strong ports, more jobs ». La formule de Michael Luguje, secrétaire général de la Ports Management Association for West and Central Africa, a marqué les esprits hier, 14 décembre, à l’ouverture des deuxièmes Journées maritimes et portuaires nationales. En tout cas, le ministre des Transports (MinT), Edgard Alain Mebe Ngo’o l’a reprise à l’entame de son propos, soulignant la relation entre la croissance des ports et la croissance tout court. D’où la nécessité pour le Cameroun, par exemple, de développer au mieux ses infrastructures maritimes et portuaires, de faciliter les transactions maritimes, de garantir la sûreté et la sécurité dans cet environnement, etc.
Autant d’objectifs poursuivis à travers la tenue de ces journées maritimes et portuaires, étalées jusqu’à demain, 16 décembre, et dont le thème est « Secteur portuaire : levier d’attractivité pour la promotion de l’investissement et l’accélération de la croissance. » Entre autres intervenants à ces assises – dont les premières du genre se tinrent en octobre 2010 toujours à Douala –, intervenants de la chaîne de transport, hommes d’affaires, chercheurs…
Des acteurs appelés par le MinT à réfléchir et échanger sur le développement du secteur portuaire, la politique de promotion des investissements menée par l’Etat, etc. Mais aussi à présenter les opportunités d’investissements et à débattre de l’attractivité des ports camerounais.
Des structures que quelques participants venus de l’étranger ont pu visiter en partie, saluant, comme Philipe Matthis de l’Association internationale Villes et Ports, « la dynamique en marche » dans les cités portuaires camerounaises. « Le couple ville-port » doit pouvoir se renforcer, pour pouvoir porter des projets de développement », a-t-il ajouté.
Le Belge faisait ainsi écho à des propos du délégué du gouvernement Fritz Ntonè Ntonè tenus peu avant : « A Douala, l’attractivité du port et celle de la ville sont intimement liées ». Nos villes portuaires peuvent alors envisager l’avenir avec une certaine sérénité : le PCA de l’Autorité portuaire nationale (APN), organisatrice de l’événement ouvert hier à Douala), Gounoko Haounaye, a relevé les « nombreuses actions en cours » pour doper les capacités d’accueil et de gestion des ports camerounais. Parce qu’il faut élever les standards, se mettre au niveau des normes internationales, afin de satisfaire les exigences des armateurs mondiaux.
Le vœu du MinT hier était qu’au terme des travaux, les participants produisent des propositions permettant « d’impulser une dynamique nouvelle au secteur maritime et portuaire du Cameroun, aujourd’hui en pleine mutation ».

Réactions

« C’est un secteur stratégique »

Edgard Alain Mebe Ngo’o, ministre des Transports.

« Près de 95% des échanges du Cameroun s’effectuent dans nos plateformes portuaires. Ceci montre combien le secteur maritime et portuaire est stratégique pour l’économie nationale. Les orientations sont donc que ces plateformes soient plus fluides, plus compétitives, parce que ce secteur est très concurrentiel. En évaluant le chemin parcouru depuis 2010, année de la tenue des premi&...

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