Administration – chefs traditionnels : le recadrage du Minat

Au cours d’un échange mercredi à Bafoussam, le ministre de l’Administration territoriale a rappelé le devoir républicain des représentants du commandant traditionnel.

En tant qu’auxiliaires de l’administration, les chefs traditionnels sont appelés à accompagner l’Etat, celui qui l’incarne et ses représentants dans ses actions de développement. Ce rappel a été fait avant-hier à Bafoussam par Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), lors d’une séance de travail qu’il a eue avec les chefs traditionnels de l’Ouest, dans la salle des conférences des services du gouverneur. Un message qui survient à la suite de la publication dans les réseaux sociaux de memoranda, lettres diverses, et certaines critiques pourtant adressées au chef de l’Etat. 
Pour le Minat, le chef de l’Etat œuvre au quotidien pour renforcer les pouvoirs des chefs traditionnels en leur accordant des facilités diverses (un revenu mensuel, leur prise en compte dans des instances de décision tels que le conseil régional) et des actions permanentes visant à renforcer leur autorité. En retour, selon Paul Atanga Nji, ces derniers ne sont pas interdits de faire des critiques ou des suggestions, puisque c’est le sens même de la démocratie voulue par le chef de l’Etat, mais si leurs suggestions se retrouvent dans la rue, il y a problème. De même, les chefs traditionnels ne doivent pas poser des actes de nature à mettre en difficulté l’administration. C’est la raison pour laquelle le Minat émet le vœu d’un nouveau départ, un travail main dans la main pour la bonne marche et l’intérêt du pays. 
« Les régions qui viennent d’être mises en place sont des structures importantes, et le chef de l’Etat a pensé que les chefs traditionnels sont très utiles dans la mise en place des régions. Vous êtes les acteurs principaux de notre...

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