Transparence du secteur extractif : le Cameroun sera réévalué

D’ici deux ans, le pays devra avoir mis en œuvre onze mesures correctives qui lui reste à réaliser sur les 14 édictées.

1er  avril 2023. C’est l’échéance donnée au Cameroun pour implémenter les mesures correctives dans le secteur des industries extractives. C’est ce qu’indique un communiqué du Conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie-Cameroun) publié récemment sur son site Web. Le Conseil d’administration précise qu’il s’agira d’améliorer l’engagement de la société civile, la supervision par le Groupe multipartite, le plan de travail, l’octroi des contrats et des licences, le registre des licences, les contrats, la propriété effective, la participation de l’Etat, la ponctualité des données, la répartition des revenus. On parle aussi des transferts infranationaux, des dépenses sociales, des dépenses quasi budgétaires, du débat public et de l’examen des résultats puis de l’impact de la mise en œuvre de l’ITIE.
Par contre, l’information à retenir est que, si le Cameroun ne progresse au cours de cette prochaine session de rattrapage (deuxième évaluation), il sera temporairement suspendu de l’initiative. En fonction aussi de la mise en œuvre des mesures correctives, le Cameroun  pourra demander une prorogation de ce délai ou une validation avant échéance. Plusieurs observations devront être prises en compte. « Le Conseil d’administration encourage le Cameroun à garantir des informations complètes et fiables concernant la gestion des contrats et des licences, les registres des licences, la divulgation des contrats et la transparence de la propriété effective », peut-on lire. Le Cameroun est donc invité à veiller à ce que les déclarations et les divulgations soient faites en temps opportun, y compris pour les revenus qui ne sont pas transférés ...

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