Conseil camerounais du croissant lunaire : en quête d’un meilleur service

L’instance a évalué, samedi, ses méthodes de travail, notamment la collecte des données du calendrier lunaire.

Produire des informations prévisionnelles nettes pour renseigner sur le croissant lunaire qui annonce le début ou la fin de mois lunaires, situer la communauté musulmane sur les jours sacrés de l’Islam, former les leaders musulmans sur les techniques et méthodes de gestion du croissant lunaire… Ce sont, entre autres, les raisons d’être du Conseil camerounais du croissant lunaire (CCCL).  Plus de trois mois après sa mise sur pied, la structure évalue ses activités. Les assises tenues le 12 juin à Yaoundé, étaient présidées par son éminence, Fessal Mounir Nsangou, président en exercice du CCCL.   
La rencontre a connu la participation d’une dizaine d'associations et organismes. Riche en termes d’échanges d’informations, l’enjeu était de recueillir et apprécier les avis des principaux destinataires des informations diffusées par le CCCL. Au sortir des assises, plusieurs résolutions ont été prises. « Il y a le défi d’information, celui de la formation et enfin celui de l’implémentation », selon Mohamed Azize Mbohou, secrétaire permanent du CCCL. Ce dernier a expliqué qu’il faut davantage mettre un accent sur la communication. Pour ce qui est de la formation, il s’est agi du besoin d’outiller les leaders sur la question d’utilisation des télescopes et certains appareils de pointe. Et enfin, pour ce qui est de l’implémentation, le CCCL envisage d’impliquer dans ses activités les leaders traditionnels, qui sont membres d’honneur de fait. « Nous avons prévu de créer des pôles régionaux pour qu’on ait des observatoires qui vont informer au niveau local. ...

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