Créativité à l’école : le plaidoyer de Major Asse

Le 27 août dernier à Yaoundé, l’humoriste a affiché son soutien à un programme visant la professionnalisation des enseignements dans le secondaire.

Lorsqu’il a commencé à faire rire, presque personne n’y croyait. Une vingtaine d’années plus tard, il est heureux d’avoir écouté la petite voix qui lui soufflait de ne rien lâcher. D’ailleurs, il en vit aujourd’hui. A cœur ouvert, Major Asse a confessé cette bataille intérieure que menait la vivacité de son esprit créatif avec le cadre formel de l’école et une voie tracée vers la stabilité. Ce qui justifie son appui à un programme plus large en faveur de la créativité dans les écoles. Ce programme est initié par Balbinus Essomba, auteur de l’approche didactique des Sciences de la professionnalisation au sein du Centre international des études et de la recherche scientifique appliquée (Ciersa). Les axes de ce programme ont été présentés le 27 août dernier à Yaoundé.
Pour le promoteur de ce programme, la créativité est essentiellement une activité mentale qui permet à l’Homme de faire face aux problèmes qui l’empêchent de s’épanouir et de mieux s’adapter à son environnement. Il urge d’en être conscient pour la mettre en activité. Selon Balbinus Essomba, cela constitue le cadre pratique de la professionnalisation des élèves. Pour y parvenir, l’auteur de cette approche didactique cible les élèves du secondaire. « Nous implémentons ce programme depuis une dizaine d’années. A travers cette approche, nous souhaitons que les établissements intègrent davantage la professionnalisation orientée vers la créativité », dit-il. Balbinus Essomba milite pour que les élèves commencent à se construire leur identité professionnelle au plus tôt. L’initiateur de cette approche didactique y voit un moyen d’accroître le développement du pays. Parce qu’on ne peut pas fabriquer ce qu’on n’a pas créé, la créativité...

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