Amélioration du climat des affaires : la Banque mondiale donne des pistes

Lors d’échanges hier à Douala entre le vice-président de cette institution et le Groupement inter-patronal du Cameroun, l’idée de la création d’un cadre tripartite a été évoquée.

Dès l’entame de la rencontre avec la Banque mondiale, le président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba, a posé le diagnostic de l’environnement des affaires au Cameroun. Un environnement jugé difficile, accentué par des crises économiques et sécuritaires. « Les clignotants de la plupart des entreprises sont au rouge ; qu’il s’agisse de leur chiffre d’affaires, de la trésorerie, des emplois, avec des perspectives de rebond plus ou moins incertaines », a soutenu le président du Gicam.
Célestin Tawamba a ensuite présenté d’autres points, à prendre en compte si on veut améliorer ce qu’il considère comme des embûches à l’amélioration du climat des affaires : une fiscalité frein au développement des entreprises ; une justice inefficace ; l’insuffisance de l’offre en énergie électrique et Internet, etc. Comme solutions, il a proposé la mise en place d’un nouveau cadre de dialogue public-privé ; le changement du paradigme fiscal et la signature d’un pacte de performance entre l’Etat et le secteur privé ; le soutien aux pouvoirs publics dans la réforme de la justice avec la mise en œuvre à minima des tribunaux de commerce déjà prévus par le gouvernement.
En réponse, Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, a soutenu qu’il était nécessaire de voir comment mettre en place un cadre commun permettant de veiller à la mise en œuvre objective de chacune des recommandations. De manière à juguler les obstacles à la mise en place d’un meilleur climat des affaires. Il a ainsi émis l’idée de créer un cadre tripartite Etat-secteur privé-Banque mondiale.
Les échanges ont porté sur plusieurs autres préoccupations, notamment l’inexistence d’une banque typique de développement pour soutenir le secteur privé ; l’absence des effets des financements de la Banque mondiale sur les entreprises camerounaises ; le délaissement du secteur agricole p...

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