Ethiopie: La diplomatie africaine s’active

Alors que les troupes du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) et leurs alliées se rapprochent d’Addis-Abeba avec la détermination de déloger le gouvernement en place, l’Ethiopie est plus que jamais l’objet de préoccupation de la communauté internationale. A l’improviste, le président kényan s’est rendu dimanche à Addis-Abeba. Uhuru Kenyatta a eu des échanges sur l’évolution de la crise en cours dans le pays avec la présidente éthiopienne, Sahle-Work Zewde et le Premier ministre, Abiy Ahmed.

Ce passage surprise du président précède la visite du secrétaire d’État américain, Antony Blinken attendu à Nairobi ce mercredi. « Le secrétaire d’Etat et les représentants du gouvernement kenyan discuteront de nos intérêts communs en tant que membres du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment des problèmes de sécurité régionale tels que l’Éthiopie, la Somalie et le Soudan », souligne un communiqué de presse du département d’État américain. Mais, avant cette mini-tournée africaine, M. Blinken a invité les belligérants éthiopiens à un cessez-le-feu. Car, selon lui, l’absence d’accord « conduirait à l’implosion de l’Ethiopie et aurait des conséquences sur d’autres pays de la région ».   

Avant lui, l’émissaire de l’Union africaine (UA) pour la Cor...