Jeu : au nom de l’efficacité

Loin de toute esthétique, les Lions ont connu la réussite en alliant puissance physique et Fighting Spirit pour triompher au final dans le groupe D.

Du 3 septembre au 16 novembre dernier, les Lions ont vécu plus de trois mois intenses de joutes internationales. Au terme des six matchs disputés, le Cameroun a terminé premier du groupe D avec un bilan de cinq victoires et une seule défaite. Pour parvenir à ce résultat, les Lions se sont focalisés sur la qualification pour les barrages à tous les prix. Aux oubliettes donc le jeu chatoyant à la Barcelonaise. L’option triomphale a été de prendre le moins de but possible et de surtout de rafler les trois points en jeu.
Ce qui a été fait en grande partie grâce à la contribution de Devis Epassy. En l’absence d’André Onana suspendu pour dopage, le gardien de but d’Ofi Crète en Grèce a bien tenu la cage camerounaise. Durant les quatre premiers matchs, le portier de 28 ans a démontré qu’il est une alternative sérieuse derrière André Onana. Celui-ci a su justifier la confiance de l’encadrement. Rassurant et décisif lors des deux dernières journées, sa copie a effacé les doutes sur sa compétitivité. En défense, le Cameroun a concédé trois buts. Il faut dire que les défenseurs camerounais sont restés imperturbables sur les duels aériens et en un-contre-un. La paire Ngadeu-Moukoudi (quatre titularisations) est celle qui aura montré le plus d’automatismes et de solidité dans l’axe central. Cependant, le chantier des latéraux dans leur apport offensif demeure d’actualité. En évoluant en 4-3-3 ou en 3-5-2, ces derniers sont restés dans leur zone de confort défensif.
Dans l’entrejeu, il y a eu cette volonté d’élaborer le jeu depuis la base arrière ou encore de mettre de l’impact physique dans la conquête du ballon. De façon générale, le Cameroun a eu la posse...

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