Cacao : la qualité de la production en débat

On a encore parlé du cacao hier à Yaoundé, mais davantage de production qualitative. C’était à la faveur du lancement des « Cacoa Talks » par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana en présence du ministre en charge de l’Agriculture et de l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne. En fait, cette plateforme d’échanges entre l’Union européenne et quelques pays producteurs de cacao en Afrique, à laquelle adhèrent déjà les pays tels que le Ghana et la Côte d’ivoire, a pour objectif d’assainir, améliorer et optimiser les pratiques dans la filière de cacao en les rendant plus durables. Le cacao durable est en fait un cacao produit dans des conditions de respect de la nature, de traite équitable et loyale des cacaoculteurs, et sans le travail des enfants. 
« En 2017 déjà, nous nous étions rencontrés à Bruxelles pour une réunion multipartite sur le cacao et nous avions mis en exergue l’indispensabilité de la question des prix à côté des autres questions qui sont tout aussi fondamentales. En réalité les Cocoa talks, que nous inaugurons aujourd’hui sont le prolongement de cette action amorcée dès 2017», a expliqué le Mincommerce. Pour lui donc, durabilité rime avec survie des producteurs, protection de l’environnement et interdiction du travail des enfants. « C’est ce tryptique que nous voulons prendre en compte dans les discussions. Des producteurs contents de leur sort mais aussi des consommateurs qui soient eux aussi satisfaits des conditions de production et l’ensemble dans un environnement sain », a-t-il conclu. 
Philippe Van Damme, l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne a félicité le Cameroun qui s’engage dans ce dialogue au moment où la Commission de l’Ue propose un nouveau règlement pour s’assurer que les produits importés sur le marché européen, dont le cacao, ne participent pas à la déforestation. « Il est très important d’accompagner le Cameroun pour se préparer &agr...