A l’écran : les films font courir

Les projections ont lieu depuis le 17 novembre dernier dans des salles noires de monde.

Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu de longs rangs devant les salles pendant un festival de cinéma. Pour avoir un siège dimanche dernier à la salle Sita Bella, sise au ministère de la Communication, il fallait arriver au moins deux heures de temps avant la projection du film que l’on souhaitait regarder et se tenir debout en salle pendant que l’équipe du précédent film échangeait avec le public après la projection, espérant qu’une place se libère pour pouvoir s’asseoir. La magie du cinéma opère depuis dimanche dernier à l’occasion de la 25e édition du Festival Ecrans noirs. Amateurs et professionnels du 7e art, hommes de média et simples curieux écument les salles Sita Bella, l’Institut Goethe et le Palais polyvalent des sports de Yaoundé, afin de s’évader en regardant les films en sélection officielle. Un engouement qui qui nous rappelle l’affluence d’antan lors des avant-premières au cinéma Abbia ou au Wouri.  
Selon le comité d’organisation, la programmation alléchante y est pour beaucoup. Mais aussi, l’origine des films diffusés, car le public est de plus en plus friand de films locaux, mais n’a pas la possibilité de les regarder à profusion, faute de salles ou de la cherté de la location de celles-ci. « Cet engouement du public confirme l’idée que chaque catégorie a son public parce qu’il y a eu énormément de gens pour les courts-métrages. Ça veut dire que c’est une catégorie qui attire la curiosité et qui a sa communauté de followers venus en masse. D’un autre côté, les gens aiment regarder les films camerounais et il est temps qu’on mise dessus », analyse Hélène Ebah, responsable de la...

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