Vaccination dans l’Adamaoua : entre doute et espoir

Alors que certains adhèrent à la campagne lancée par le Programme élargi de vaccination (Pev), d’autres hésitent toujours.

C’est à 7h du matin le 18 novembre 2021, à la chefferie de Gambara II, dans l’arrondissement de Ngaoundéré Ier, qu’un poste fixe a été installé. Ici, quelques agents vaccinateurs en tenue d'identification s'activent à recevoir les premiers volontaires. Dans ce petit hangar établi pour les besoins de la cause, outre les seringues, les cartes de vaccination et registres, l’on peut aussi relever la présence de deux types de vaccin : Johnson and Johnson et AstraZeneca placés dans les conditions optimales de conservation au moyen d’une chaîne du froid adaptée. Ceci pour assurer leur innocuité et leur efficacité. Parmi la ronde des curieux amassés autour de ce poste fixe, se trouvent quelques personnes qui se prêtent au jeu. Parmi eux, Hamidou Maloum, commerçant qui a abandonné sa boutique pour quelques heures afin de se faire vacciner. « On parle de la troisième vaque au sein de la population et c’est pourquoi je viens me faire immuniser pour éviter de développer la forme grave de la maladie. Ceci parce que je suis diabétique », explique-t-il. Face aux agents vaccinateurs, il va d’abord pour un entretien sur ses antécédents dans la vaccination. Quelques minutes plus tard, il va recevoir sa dose de vaccin Johnson and Johnson.
Pendant que certains sont volontaires, d’autres par contre restent sceptiques. « Nous avons peur des séquelles que le vaccin va engendrer.  On nous a dit que les blancs veulent nous réduire à travers la vaccination. On a donc peur et nous attendons d’y voir clair », indiquée David Sodea, moto taximan. Pour les agents vaccinateurs, il suffit juste d’éduquer la popula...

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