Vente anarchique des terres : Kribi, la cote d'alerte

Le ministre Atanga Nji Paul a présidé hier dans la ville balnéaire une réunion de sécurité avec les autorités administratives et les forces de maintien de l'ordre et de sécurité.

La mine grave, le ton ferme, Atanga Nji Paul n'est pas aller de main morte pour exprimer la gravité du phénomène de la vente anarchique des terres qui continu de faire son lit dans la ville de Kribi. Hier, le ministre de l'Administration territoriale(Minat), avait autour de lui le gouverneur de la région du Sud, Félix Nguele Nguele, du préfet du département de l'océan, Nouhou Bello, ainsi que de nombreuses autres autorités administratives. C'était au cours d'un réunion d'évaluation prescrite par le président de la République, suite aux multiples plaintes des populations. 
L'objectif de la réunion était d'échanger avec les autorités administratives pour mieux évaluer la situation, mais surtout trouver des solutions à ce épineux problème. En effet, d'après le Minat, le président de la République a maintes fois été saisi par les populations de la ville balnéaire, au sujet de la vente anarchique de leurs terres. Chose grave, ces populations, de l'avis du Minat, pointent un doigt accusateur aux autorités administratives qui pilotent les commissions en charge de ces dossiers. Lesquelles autorités délivrent des titres fonciers dans les domaines dits public c'est-à-dire appartenant à l'Etat. Mieux, certains espaces réservés tels que le périmètre de la résidence présidentielle sont également touchés. Une situation qui, d'après le Minat, constitue un fait grave. Et nécessite que des mesures soient prises pour y mettre un terme. 
Bien plus, le phénomène du désordre urbain se matérialise également à travers le blocage des projets à fort impact communautaire tels que la construction du parcours vitæ, etc. Ce, du fait des problèmes d'indemnisation. D'après les explications du Minat, on a des situations dans lesquellles un individu achète un terrain à un million de F, mais si d'aventure cette parcelle doit être récupéré dans le but d'y construire un projet de développement, l'intéressé surestime la valeur de son lot. Conséquence, l'Etat se retrouve à devoir payer parfois quatre à cinq fois la valeur exacte de cet espace. Une pratique qui contribue à exercer la pression sur les caisses de l'Etat déjà mises à rudes épreuves par de multiples autres contraintes. Pour le Minat, il est question de li...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie