Nécrologie: Il s’appelait Jean Nganso Sunji

Le général de corps d’armée en deuxième section Jean Nganso Sunji, n’est plus de ce monde. La terre de Balengou, son village natal s’est définitivement refermée sur lui le samedi 18 décembre dernier. L’officier général a eu droit à des obsèques dignes de son rand. Ainsi, de la mise en bière à l’Hôpital général de Yaoundé jeudi 16 décembre, à l’inhumation à Balengou, un village de l’arrondissement de Bazou, dans le département du Ndé, région de l’Ouest, en passant par la levée de corps à la Cour d’honneur de la Brigade du Quartier général de Yaoundé le 17 décembre, le président de la République Paul Biya était, à chaque fois, représenté par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef). D’ailleurs, au cours de cette étape, Joseph Beti Assomo a, au nom du président de la République, élevé l’officier supérieur à la Croix de la valeur militaire du Cameroun à l’ordre de la Nation à titre posthume.

Une distinction honorifique en signe de reconnaissance de la patrie, pour le parcours académique, la longue et dense carrière professionnelle de l’illustre disparu. Une trajectoire saluée par le président de la République dans sa lettre de condoléances adressée à la famille, et dont lecture a été donnée par le préfet du Ndé, Ernest Ewango Budu. Là-dedans, Paul Biya reconnaît que « le général Nganso Sunji faisait partie de la première génération des militaires camerounais ayant fait de brillantes études supérieures à l’étranger. »

Grâce à cette prestigieuse formation académique, il a occupé d’importantes fonctions dans le commandement militaire, « notamment celles de chef d’Etat-major de l’armée de l’air », au point où le général a su gagner son estime. De ce fait, alors que son département d’origine et la région de l’Ouest tout entière perdent un fils distingué, l’armée camerounaise perd un soldat valeureux et patriote. ...