Le pari de l’organisation

Le compte à rebours est définitivement lancé pour le kick-off de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021. Ainsi, un peu plus de cinq ans après la remarquable et impeccable organisation de la Can féminine et un an après la tenue du sixième Championnat d’Afrique des nations de football sur leur sol, les Camerounais s’apprêtent à revivre dès ce 9 janvier 2022 d’intenses et passionnels moments de frénésie populaire à l’occasion de la Can que leur pays accueille.  Pendant presque quatre semaines, les vingt-quatre meilleures équipes nationales du continent vont s’empoigner, redonnant aux fans du ballon rond le plaisir quelque peu perturbé depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus dès le début de l’année 2020.  Présentée comme la plus capée des compétitions de la Confédération africaine de Football (Caf), la Can en terre camerounaise comporte quelques charges symboliques. 
Après l’Egypte, le Cameroun accueille la deuxième Can à 24 équipes. Mais à la différence de la 32ème édition, la 33ème se tient en pleine crise sanitaire due à la pandémie à coronavirus sa valse de variants. A peine Alpha, Beta, Gamma et Delta étaient en train d’être maîtrisés qu’Omicron fait parler de lui. Dans un contexte où la polémique sur l’innocuité et l’efficacité du vaccin enfle. La Can 2021 se tient donc au Cameroun qui, malgré les contraintes dirimantes et en dépit de l’adversité voire l’hostilité ambiante, s’est lancé dans des travaux d’Hercule pour accueillir cette compétition. 
Sur le plan infrastructurel, le Cameroun est allé au-delà du cahier de charges fixé par la Caf. Le pays de Paul Biya a relevé le défi et s’est lancé dans un vaste chantier de construction et de rénovation de stades et d’équipements sportifs doublé d’un gigantesque programme de remise à niveau des infrastructures routières, hospitalières et hôtelières. Ainsi grâce à la vision de son président, le Cameroun se hisse aujourd’hui parmi les nations qui présentent une offre infrastructurelle des plus alléchantes et des plus compétitives. Les six sites sont tous dotés des stades et des équipements de dernière génération. Un véritable challenge qui-dans l’esprit de plusieurs observateurs-constitue en quelque sorte la première marche sur la route de l’émergence en 2030.
Certes, le plus dur, la construction des infrastructures sportives, routières, hospitalières et hôtelières dans un contexte d’adversité tous azimuts, a été déjà fait. Mais le plus important, l’organisation événementielle de la compétition mérite une plus grande attention. Il s’agit de faire de ce rendez-vous, une belle fête courue tout en veillant sur la sécurité et la santé des acteurs et des téléspectateurs. Le président Paul Biya a promis une belle fête sportive à la jeunesse africaine. Les différents maillons impliqués dans l’organisation de cet évènement doivent relever ce challenge.  La Can féminine en 2016 et le Chan en 2021 ont été des tests concluants. Ces deux coups d’essai furent des coups de maître si l’on en croit les appr&...

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