L’option militaire envisagée en Gambie

Les pays d’Afrique de l’Ouest envisagent d’utiliser la force au cas où Yahya Jammeh venait à empêcher Adama Barrow de prêter serment jeudi prochain.

Dans 48 heures en principe, Yahya Jammeh ne sera plus président de la Gambie. Conformément à la Constitution, il devrait passer la main jeudi prochain à Adama Barrow, vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre dernier. A deux jours de l’investiture du nouveau président, le sortant ne montre aucune volonté de respecter le verdict des urnes. Et pourtant, aussitôt les résultats proclamés, il s’était empressé d’appeler son challenger pour le féliciter.
Dans un discours à la nation dimanche, Yahya Jammeh est resté ferme sur ses positions en déclarant qu’il n’ira nulle part tant que sa requête en annulation du scrutin introduite auprès de la Cour suprême n’aura pas été examinée. Jusqu’ici, cette juridiction, faute de magistrats, n’a toujours pas statué. «J’ai parlé avec ma sœur et amie Son Excellence Madame Ellen Johnson Sirleaf, présidente de la République du Liberia. J’ai rappelé notre engagement continu pour une résolution pacifique de la situation politique actuelle en appliquant les règles de la Constitution. Je lui ai aussi confirmé que nous avons déposé une injonction pour bloquer la prestation de serment de Monsieur Adama Barrow tant que la Cour suprême de Gambie n’aura pas pris sa décision», a-t-il déclaré. «J’appelle tous les Gambiens à vaquer à leurs occupations et je vous dis à tous que la Gambie va réussir à...

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