Cemac/Union européenne : à l’heure des financements Blending

Une approche coopérative novatrice pour le financement des infrastructures en Afrique centrale. Ainsi peut se définir l’option blending, dont il est question dans un atelier régional de deux jours lancé hier à Douala, en présentiel et par visioconférence. Atelier ouvert par le Pr. Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, et qui portait sur la restitution et la validation des résultats d’une mission d’identification de projets d’infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale. Une mission d’assistance technique conduite par le consortium Cowi/Ecorys, chargé de repérer et sélectionner des projets à financer en mode blending. Un processus soutenu par l’Union européenne, dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale (Pagirn, adossé sur le Programme indicatif régional du 11e Fonds européen de développement).
Il est donc question d’un processus « visant à optimiser les effets catalyseurs des financements du 11e FED », relèvera le président de la Commission de la Cemac à l’ouverture des travaux. A terme, estime le Pr. Ona Ondo, le processus de consolidation de l’intégration économique et l’amélioration de la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale s’en trouveront renforcés. D’où ses remerciements aux partenaires européens, « pour leur soutien constant et multiforme », ainsi que pour « l’intérêt qu’ils accordent à la cause de l’intégration économique régionale ».
Pour ce cas précis, ces avancées passeront par des projets identifiés et analysés par la mission d’assistance technique dans les domaines de l’énergie, des transports et des Tic. Le consortium avait également pour mandat d’évaluer l’éligibilité financière en mode ble...