Burkina Faso : le gouvernement au contrôle

Les autorités reconnaissent des tirs survenus dans plusieurs localités du pays, mais démentent toute prise de pouvoir par l’armée.

Après la folle matinée d’hier, le calme règne à Ouagadougou où les populations ont été réveillées par des tirs nourris dans certaines bases militaires. Des coups de feu ont été entendus dans les casernes du général Baba Sy et de Sangoulé Lamizana. Cette dernière abrite la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), lieu de détention du général Gilbert Diendéré, condamné à 20 ans de prison pour tentative de putsch en 2015 contre le régime de transition dirigé par Michel Kafando.

Tout comme la Base aérienne, voisine de l’aéroport international de Ouagadougou, a également été attaquée. Des incidents ont également eu lieu à Kaya et Ouahigouya dans le nord du pays, alors que samedi, deux soldats ont été tués et plusieurs autres blessés dans l’explosion de leur véhicule sur un engin artisanal sur la route entre Ouahigouya et Titao (Nord). Des habitants de la capitale burkinabè ayant tenté de se rassembler à la place de la Nation, ont tout simplement été dispersés par les forces de défense et de sécurité déployées en grande nombre sur les lieux stratégiques.

Aussitôt après l’annonce de ces tristes événements, les autorités burkinabè ont réagi à travers un communiqué, pour démentir la survenance d’un coup d’Etat. Mais ont néanmoins reconnu que des tirs ont été entendu à différents lieux de la capitale. « Des informations véhiculées dans des réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l'armée en ce jour. Le gouvernement, tout en reconnaissant l'effectivité de tirs dans certaines casernes, dément ces informations et appelle les populations à rester sereines &raq...

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