Un si bel héritage

La réflexion avait déjà été initiée par quelques intellectuels de la place, alors même que la 33e Coupe d’Afrique des Nations battait son plein en terre camerounaise.

Elle est plus que jamais d’actualité au lendemain de la clôture en grande pompe de la CAN TotalEnergies 2021. Réflexion ô combien pertinente, qui tourne globalement autour de la question : qu’allons-nous faire de ces magnifiques infrastructures que nous laisse l’organisation de la compétition sportive la plus prestigieuse sur le continent africain ? Comment les faire vivre ? Les fructifier ? Bref, comment en tirer le plus grand bénéfice pour la jeunesse camerounaise ?
Mais avant toute chose, aucun hommage ne sera de trop pour le président de la République, Paul Biya, grand compositeur et chef d’orchestre de cette belle symphonie dont la dernière pièce a été exécutée avec maestria dimanche au stade d’Olembe. Au-delà des bénéfices immédiats de l’organisation d’un tel rendez-vous, aux plans économique, touristique, sportif, et autres, il est loisible de constater que le chef de l’Etat a bel et bien saisi cette formidable occasion pour pousser un peu plus loin sa quasi-obsession pour les infrastructures. Et comment ! Un pays qui aspire à l’émergence, c’est aussi cela : investir dans tout projet susceptible d’améliorer le bien-être des populations puis, créer la richesse et les emplois. Et dans ce sens, les sacrifices colossaux consentis pour organiser dans les conditions optimales, la CAN, peuvent sans abus de langage être classés au rang des projets structurants. Ceux dont l’impact va changer le quotidien des populations, par une série de répercussions positives sur d’autres secteurs d’activités. Il suffit par exemple d’admirer la véritable métamorphose subie par une ville comme Garoua, pour s’en convaincre.
A l’occasion de sa CAN, le Cameroun a littéralement remis à jour son parc d’infrastructures urbaines, et affiche aujourd’hui une belle santé en la matière. Voiries, formations sanitaires, parc hôtelier… Et last, but not the least, ces magnifiques enceintes sportives, en quantité et en qualité. Avec un tel bagage, il est clair qu’il ne faudra pas attendre 50 ans encore pour voir une compétition du niveau de la Coupe d’Afrique des Nations, se tenir au Cameroun. En élevant ainsi le niveau, le pays des Lions indomptables fait aujourd’hui partie d’une poignée de pays capables de relever un tel défi. Et parmi eux, figurent essentiellement les pays les plus avancées économiquement du continent : l’Afrique du Sud, le Nigeria et les géants de l’Afrique du Nord. Au-delà des stades, reconnaissons qu’on peut aujourd’hui être pris en charge de manière sérieuse dans chaque chef-lieu de région.
Mais, une fois que l’on a relevé cela, commence alors le vrai challenge. Celui de la maintenance de tous ces équipements. Ces investissements, le chef de l’Etat les a engagés pour le bien-être de ses concitoyens. Et la CAN terminée, il s’agit de mettre en place le cadre pour que ces biens précieux du patrimoine national...

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