Sous-scolarisation de la jeune fille : l’Extrême-Nord veut renverser la courbe

C’est la résolution prise par les leaders communautaires et les hommes des médias au terme de l’atelier d’information et de sensibilisation tenu le lundi 31 janvier dernier à Maroua.

Au Cameroun, malgré les multiples efforts des pouvoirs publics, la sous-scolarisation de la jeune fille reste une bataille permanente. Selon un constat présenté par Elisabeth Maïba Aly, cheffe du Centre national d’éducation populaire civique au ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), « curieusement, les trois régions septentrionales sont les plus concernées ». C’est ce qui a motivé l’atelier d’information et de sensibilisation organisé par le Minjec en partenariat avec le projet Sahel Women Empowerment Demographic Dividende (SWEDD) le 31 janvier dernier à Maroua.
Au cours des travaux, l’on a appris que 6.000.000 de filles âgées de 10 à 24 ans sont exposés aux mariages d’enfants, aux grossesses précoces et à la déscolarisation. Egalement, sur les 66% de filles camerounaises victimes de cette situation, l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua se taillent la part du lion. D’où l’urgence d’agir afin de renverser la tendance. Afin de bien passer le message, les organisateurs ont choisi la période de la onzaine de la fête de la jeunesse au Cameroun. Car « les jeunes sont un maillon essentiel pour la facilitation, l’accélération de la capture de dividendes démographiques », explique Elisabeth Maïba Aly, point focal Swedd au Minjec. Pour donc atteindre ses objectifs, le projet Swedd, dans sa phase de mise en œuvre, va bénéficier de l’appui financier de la Banque Mondiale et de l’accompagnement de plusieurs départements ministériels, à savoir : les ministères de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, de la Jeunesse et de l’Education civique, de la Promotion de la femme e...

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