CAN 2017: Oyem, autour de l’écran géant

Les jeunes en majorité se retrouvent au centre-ville depuis le 14 janvier dernier.

Quinze minutes avant le coup d’envoi de la rencontre, il n’y avait pas grand monde. Autour de quelques bambins qui jouaient, Coulibaly et son frère, originaires de la Guinée Conakry, avaient pris place sur l’un des rares bancs publics visibles sur le site recouvert de gazon. Les employés de Hors Stade, la structure qui exécute l’un des programmes d’animation du ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs du Gabon, destinés au grand public dans le cadre de cette 31e édition de la coupe d’Afrique des nations, avaient déjà déployé les équipements. Un immense écran géant, un podium et tous les accessoires qui vont avec. Deux heures avant le début du match, les hauts parleurs diffusaient déjà les tubes locaux. Juste à côté de la tribune, lieu de rassemblement, qui fait face aux services du gouverneur de la province du Woleu-Ntem, une foire gastronomique se tient également depuis quelques jours.
Au coup d’envoi, la place était déjà noire de monde. Juste après les hymnes, un convoi passe. Drapeaux camerounais et gabonais au vent. Klaxons et vuvuzelas déchirent le silence d’Oyem,  qui est un peu l’équivalent d’une ville comme Ngaoundéré au Cameroun. Un frisson parcourt la foule à la première attaque des Burkinabés. A l’ouverture du score, c’est un calme plat. Le millier de spectateurs ne perd cependant pas espoir. Lorsque survient l’égalisation de Pierre-Emerick Aubameyang sur penalty, c’est le délire. Marc Nkili Mvé, le « DJ » venu de Libreville, galvanise la foule.  L’originaire de Meyo, premier village gabonais après la frontière qui déclare fièrement que la douane gabonaise est installée sur un terrain cédé par son grand-père, scande le nom du capitaine des Panthères. Le public reprend en chœur. A l’approche de la mi-temps, des sirènes se font entendre dans toute la ville. La RDC rejoint son hôtel après la séance d’entraînement. Le retour de la Côte d’Ivoire est annoncé aussi. Ces deux équipes de la poule C résident à Oyem pendant que le Togo et le Maroc ont installé leurs quartiers généraux à Bitam, à une quarantaine de kilomètres du stade. A Oyem, on a déjà coché la date du 22 janvier 2017. Le match Gabon-Cameroun a déjà commencé.

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Les jeunes en majorité se retrouvent au centre-ville depuis le 14 janvier dernier.

Quinze minutes avant le coup d’envoi de la rencontre, il n’y avait pas grand monde. Autour de quelques bambins qui jouaient, Coulibaly et son frère, originaires de la Guinée Conakry, avaient pris place sur l’un des rares bancs publics visibles sur le site recouvert de gazon. Les employés de Hors Stade, la structure qui exécute l’un des programmes d’animation du ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs du Gabon, destinés au grand public dans le cadre de cette 31e édition de la coupe d’Afrique des nations, avaient déjà déployé les équipements. Un immense écran géant, un podium et tous les accessoires qui vont avec. Deux heures avant le début du match, les hauts parleu...

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