Inscription du Ngondo au patrimoine de l’Unesco : le oui massif des Sawa

En marquant unanimement son accord ce 26 février, la communauté a fait franchir une étape importante au processus.

Le consentement préalable, libre et éclairé de la communauté sawa pour l’inscription du Ngondo au patrimoine immatériel de l’Unesco était l’une des conditions sine qua non du processus. Ils ont marqué leur accord ce 26 février lors d’une cérémonie populaire organisée à l’esplanade du palais de la culture Sawa à Douala. La communauté sawa y était massivement représentée. Notamment, les « Masso Ma Nyambè » (foyer divin), les six cantons du Wouri (Akwa, Bassa’a, Bakoko, Bell, Belè-Belè et Deido), les élites, dignitaires, populations et forces vives. Le Ngondo était représenté par son président, SM Frédéric Essaka Ekwalla, chef du canton Deido.
De manière générale, l’aire culturelle sawa, qui va de Campo (région du Sud), à Mamfe (région du Sud-Ouest), en passant par Douala et Limbe, était bien représentée à cette cérémonie solennelle de remise du dossier technique d’inscription du Ngondo au patrimoine immatériel de l’humanité au ministère des Arts et de la Culture (Minac). Le Minac était représenté par l’Inspecteur des services, Théophile Eyango. « C’est une grande joie pour nous que d’arriver à ce stade du processus. Ce dossier est très technique et très pointilleux. Il nous a fallu être très attentifs. Nous tenons à remercier le chef de l’Etat pour son implication active et toujours plus grande en vue de promouvoir la culture, parce qu’elle est vectrice de reconnaissance internationale. Nous sommes fiers de pouvoir remettre ce dossier entre les mains du gouvernement avec l’espoir qu’il puisse aboutir favorablement », a souhaité le nouveau président du Ngondo.
Pour Théophile Eyango, cette inscription confèrerait un caractère universel à cet élé...

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