CAN 2017: Coups de pied salvateurs

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Un but reste un but, quelles que soient les circonstances dans lesquelles il intervient, soutiennent les adeptes du réalisme offensif. Les amateurs des beaux gestes techniques auront plutôt tendance à privilégier la manière. Entre les deux camps, le débat est loin d’être clos, surtout que la CAN 2017 offre du grain à moudre. Depuis le début de cette compétition en effet, plusieurs équipes ont ouvert le score sur une décision de l’arbitre sanctionnant une faute plus ou moins évidente. Pour le compte de leur sélection, des joueurs aussi différents que  Mushekwi
(Zimbabwé), Sadio Mané (Sénégal), Moukandjo (Cameroun), André Ayew (Ghana), Sliti (Tunisie), Bouhaddouz, Saïss (Maroc) ont inscrit au moins un but sur… coup de pied arrêté. Pénalty, coup franc, corner… peu importe l’appellation.
Cet exercice à la fois providentiel et incertain requiert beaucoup d’adresse, de concentration et de chance. Depuis le début de la CAN, plusieurs équipes ont ouvert le score ou sont revenus à la marque grâce à un corner, un coup franc ou un pénalty bien exécutés. On peut citer à ce propos les matchs Algerie-Zimbabwé, Ghana-Ouganda, Cameroun-Burkina Faso, Gabon-Burkina, Maroc-Togo et Sénégal-Tunisie. Lorsqu’elles se présentent, de telles occasions sont précieuses dans un tournoi où les buts obtenus balle au pied sont plutôt rares. Car outre le fait que plusieurs matchs ont débouché sur des résultats très serrés, les occasions nettes de buts sont plutôt rares. Certes, un coup franc, un corner ou un pénalty n’est rien d’autre qu’un « fait de jeu ». Il n’empêche pas qu’en bénéficiant d’un « coup de pied de réparation » pour remporter une victoire lors d’un match très disputé peut susciter controverses et frustrations chez certains.
En général, le degré d’appréciation des décisions de l’arbitre dépend largement de la culture footballistique et de la philosophie de jeu. Selon certaines réalités li&...

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