CAN 2017: opération remobilisation

Le pays organisateur de la coupe d’Afrique des nations, le Gabon, a été éliminé au premier tour. L’Algérie, un des favoris, aussi. Mardi, la Côte d’Ivoire, tenante du titre et candidat plus que sérieux à sa propre succession, a également pris la porte.  Pour les amateurs de coups de théâtre, c’est du pain béni. Pour le Comité organisation de la CAN (COCAN), ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Dans un pays où l’organisation de la compétition n’a pas forcément fédéré en raison de tensions post-électorales, les craintes sont réelles, et justifiées. Les stades ne sont toujours pas, pleins et même lors des matchs des Léopards, les gradins ont souvent pris du temps à se remplir.
Lors du dernier match de la poule B, joué lundi dernier au stade de l’Amitié d’Angondjè, les spectateurs se comptaient sur le bout des doigts. L’affluence n’était pas non plus au rendez-vous mardi, pour une affiche aussi alléchante qu’un Côte d’Ivoire-Maroc, à Oyem. Mais cette situation n’est pas forcément spécifique au Gabon si on en croit Joseph Antoine Bell, consultant de RFI : « En Afrique, dans beaucoup de cas, lorsque le pays organisateur est éliminé au premier tour, il est difficile d’avoir les stades pleins après ».
Pour le COCAN en tout cas, l’heure est à la remobilisation. Il faut faire comprendre aux Gabonais que la compétition continue, malgré tout. La commission communication par exemple, a lancé une campagne à travers des véhicules publicitaires pour rappeler les jours et heures de matchs.  Même le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondima, a envoyé un message sur les réseaux sociaux. « Merci à tous pour votre présence et votre énergie, restons tous rassemblés pour vivre cette CAN 2017 avec nos frères d’Afrique », a-t-il déclaré sur son compte twitter. Un vœu que tout le monde appelle pour la réussite de cette compétition. Même si les distances entre les villes et les stades ne sont pas de nature à encourager, malgré les mesures prises par le COCAN avec des bus gratuits dans certaines villes.
Les délégations, elles, s’organisent comme elles peuvent pour avoir du soutien pendant les matchs en recrutant des jeunes à coup de t-shirts et espèces trébuchantes. Dans les fans-zones animées par des communautés, l’ambiance et l’affluence sont toujours au rendez-vous.  Dans les points chauds de Libreville par exemple, les amateurs sont encore au rendez-vous aux Charbonnages, dans les Pk, à Derrière-la-prison... Tout le monde espère en tout cas qu’avec les chocs annoncés des quarts de finale, le public répondra aux appels. Les supporters Sénégalais et Camerounais, eux, sont clairs : il faudra compter sur eux samedi prochain à Franceville.

 

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Après l’élimination de plusieurs gros calibres et du Gabon, le COCAN continue à inciter les supporters à se rendre au stade.

Le pays organisateur de la coupe d’Afrique des nations, le Gabon, a été éliminé au premier tour. L’Algérie, un des favoris, aussi. Mardi, la Côte d’Ivoire, tenante du titre et candidat plus que sérieux à sa propre succession, a également pris la porte.  Pour les amateurs de coups de théâtre, c’est du pain béni. Pour le Comité organisation de la CAN (COCAN), ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Dans un pays où l’organisation de la compétition n’a pas forcément fédéré en raison de tensions post-électorales, les craintes sont réelles, et justifiées. Les stades ne sont toujours pas, pleins et même lors des matchs des Léopards, les gradins ont souvent pris du temps à se remplir.
Lors du dernier match de la poule B, joué lundi dernier au stade de l’Amitié d’Angondjè, le...

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