Paludisme : les chiffres en baisse dans l’Adamaoua

D’après le groupe technique régional, le taux de morbidité est passé de 29 décès en 2020 contre 20 en 2021.

La lutte contre le paludisme porte déjà ses fruits dans la région de l’Adamaoua. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes à la date du 25 avril dernier, date de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme. Selon les informations rendues publiques, le groupe technique régional enregistre sur l’incidence du paludisme, 130 cas pour 100 000 habitants contre un taux d’incidence à 128 cas pour 100 000 habitants en 2020. Le taux de morbidité en 2021 est de 20 décès causé par le paludisme grave pour 100 000 habitants contre 29 décès pour 1000 habitants en 2020. Par ailleurs, 37% de toutes les consultations enregistrées dans les formations sanitaires en 2021 étaient des cas de paludisme contre 34% en 2020. Sur le même résultat obtenu, les enfants de moins de 5 ans sont la couche la plus vulnérable car ils représentent 68% des décès palustres enregistrés dans la région en 2021. « Nous sommes conscients de la situation. L’innovation cette année, c’est la mise en œuvre de l’administration d’un traitement préventif intermittent chez le nourrisson en service de vaccination », a confié Laura Nzeyang Tchakouté, chef de centre de santé « La gloire » à Ngaoundéré
Dans le cadre de cette lutte, le groupe technique régional de lutte contre le paludisme envisage intensifier ses activités en 2022 afin de circonscrire la menace. En dehors de l’administration de traitement préventif intermittent, on parle également de la distribution gratuite de 86...

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