CHU : le chantier qui s’éternise

En marge d’une visite inopinée de cette formation sanitaire mardi dernier, le ministre de la Santé publique a engagé les responsables des travaux à accélérer pour servir les malades.

Le Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHUY) est en chantier depuis sept ans. Les délais s’étendent sur plusieurs années déjà et les services offerts par la formation sanitaire sont chamboulés. Constat effectué mardi dernier sur le site par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. En effet, il a conduit une délégation dans cette structure pour une visite inopinée, afin d’y vérifier la qualité des services offerts. A peine arrivé, le ministre a choisi de s’entretenir avec l’agent de sécurité installé à l’accueil. Là aussi, la dame ne semblait pas au fait de la procédure pour orienter les patients dans le besoin.
Arrêt suivant, le service des urgences. Pour y parvenir, il a fallu passer plusieurs espaces et descendre des escaliers pour atteindre ce service névralgique. Sur place, cinq personnels dont deux médecins de garde et cinq infirmiers. Là aussi, service minimum, du fait des travaux. A en croire Dr Pascal Tchatchoua, le médecin trouvé sur les lieux au moment de la visite, le service des urgences ne peut pas prendre en l’état actuel des cas d’intervention chirurgicale. Les patients arrivant dans ces circonstances sont simplement référés ailleurs. Pour cause, le bloc opératoire est fermé depuis quelques mois, pour cause de travaux. Ce sera le même scénario tout au long de la visite. La plupart des services, dont les spécialités de l’hôpital, ont été déplacés, chamboulés ou mis en stand-by. Version appuyée par le top management de l’hôpital. A en croire le Pr. Arthur Essomba, directeur général du Chuy et son adjoint, Dr Félicien Ntonè, il est devenu difficile de conduire les patients aux urgences. Obligé de les porter même entre les mains pour certains. Par ailleurs, les recettes de l’hôpita...

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