Libération des footballeurs africains : le débat relancé

On pensait résolu le problème de la libération des footballeurs africains évoluant dans les clubs européens en vue de leur participation à la Coupe d’Afrique des nations. Que nenni ! Interviewé par Wall Street Italia, Aurelio Laurentiis, le président de Naples en Serie A, a relancé le débat. « Ne me parlez plus des footballeurs africains. Je n’en prendrai plus, tant que la Coupe d’Afrique des nations sera organisée au milieu de la saison. Sauf s’ils renoncent à la disputer. Nous, on se retrouve comme des idiots à payer des salaires pour les envoyer dans le monde entier à jouer pour les autres », a déclaré le dirigeant italien. Réputé pour son franc parler, Aurelio Laurentiis a viré au radicalisme. Il ne compte plus recruter de joueurs africains dans un futur proche. Il va se contenter de ses trois internationaux africains : le Camerounais André Frank Zambo Anguissa, le Nigérian Victor Osimhen et de l’Algérien Adam Ounas. 
Très rapidement, les propos du président du club napolitain ont fait l’objet de critiques. Pour la section africaine de la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro), Aurelio Laurentiis se trompe de cible. « L’arrogance et le mépris d’Aurelio de Laurentiis se doublent d’un manque de courage. Plutôt que de s’attaquer aux joueurs africains, pourquoi ne pas s’adresser et critiquer directement ceux qui bâtissent le calendrier sans tenir compte des premiers acteurs ? », a-t-elle indiqué sur ses plateformes digitales. Parti de Naple...