Elections dans les fédérations : un processus qui s’éternise

L’absence des élections depuis près d’une décennie, d’un encadrement juridique du corpus règlementaire des fédérations et le report des derniers Jeux olympiques ont contribué au statu quo.

Neuf années s’apparentant à un match sans fin. Il faut remonter à 2013 pour assister aux dernières élections au sein des fédérations sportives civiles nationales. Depuis lors plus rien. Le mouvement sportif nationale a connu une première mandature achevée en 2016. Celle-ci, tirée par les cheveux, est arrivée à terme à coups de consensus au milieu d’un océan de guerre des clans, d’assemblées générales électives houleuses tantôt annulées ou reprises. Sans oublier les suspensions à l’échelle internationale ou la mise sous pied de comités exécutifs provisoires de gestion. Une cacophonie et une primauté de l’intérêt privé sur l’intérêt général qui dicté l’intervention de la tutelle des fédérations sportives nationales. En 2017, le ministre des Sports et de l’Education physique va proroger le mandat de l’Olympiade 2013-2016 de quatre années supplémentaires. 
Le temps d’asseoir un véritable encadrement juridique du mouvement sportif national. En effet, les associations sportives ont longtemps fonctionné avec des textes organiques disparates, parfois taillés à la mesure de l’homme aux commandes. Sans oublier le rôle plus ou moins flou de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) dans la résolution des litiges. Une cacophonie résolue par la loi n°2018/014 du 11 juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives au Cameroun venue abroger celle de 2011. 
Cette nouvelle boussole devait se situer en amon...

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