Entrées des grandes villes : les bouchons…trop loin

Entrer ou sortir de Yaoundé ou Douala est pour les automobilistes, un vrai concours de patience.

Ce ne sont pas les expériences qui manquent pour les automobilistes et autres citoyens qui empruntent les différentes pénétrantes des principales villes du pays. Parti de Foumban un dimanche à 12h, Mohamed Njoya et sa famille n’ont pu arriver à leur domicile que vers 23h. C’est que, en plus des six heures de trajet entre le chef-lieu du département du Noun et celui de la région du Centre, il a dû passer pas moins de trois heures entre Nkozoa et Olembe, deux quartiers situés à la périphérie de Yaoundé. Expérience similaire pour Franck Nandjip. De Bangangté à Yaoundé, il a fait cinq heures. Il aurait pu faire moins mais, redoutant ce qui l’attendait à l’entrée de la ville, il a fait des escales pour se rafraîchir. Heureusement, puisqu’il fera lui aussi trois heures à l’entrée de la ville. 
Du côté de Nkoabang, porte d’entrée Est de la capitale, les difficultés de circulation sont similaires. Les bouchons n’en finissent pas. Si partir de Yaoundé pour Douala est relativement évident à présent avec la première phase de l’autoroute qui est achevée, entrer dans la ville de Douala n’est pas chose aisée. Au lieu-dit Yassa, bien que la situation se soit améliorée comparativement à il y a quelques années, les voitures avancent à pas de tortue à certaines heures. Toute chose qui ne facilite pas la mobilité des personnes et des biens. « Quand vous avez quelque chose à faire à Douala, il faut voyager très tôt, au risque de tomber dans les bouchons à l’entrée de la ville. On passe plus de temps entre Yassa et Akwa où les agences sont situées qu’entre Yaoundé et Douala. Si vous avez un rendez-vous à honorer, il faut seulement prier pour être à l’heure », témoigne Gisèle Mbezele, opératrice économique. Albert D., habitant du Moungo et usager régulier de ce tronçon, a fini par élaborer une stratégie pour ne pas subir les effets de ces bouchons. Parce que du côté de Bonabéri également, pour qui se rend dans la région de l’Ouest ou du Sud-ouest, c’est clairement un calvaire. « Je m’arrange toujours à partir de Njombe un lundi ou un mardi en matinée. Ces deux jours-là, tous ceux qui sont partis de Douala pour l’Ouest à partir du jeudi précédent sont soit tous rentrés, soit en train de rentrer pour les derniers. La circulation recommence donc à être fluide. C’est encore plus vrai le mardi », explique-t-il. 
En effet, le problème des embouteillages aux entrées des principales villes du pays devient de plus en plus préoccupant. La principale cause est sans doute l’étroitesse de la route qui s’accentue à certains endroits à cause de l’occupation des emprises par des habitations et des espace...

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