Développement de la filière maraichère : comment améliorer le financement

Le sujet était l’un des points au menu du 1er comité de pilotage du projet dédié à ce secteur hier à Yaoundé.

Le Projet national d’amélioration de la production des cultures maraîchères a tenu son premier comité de pilotage hier à Yaoundé. Placées sous la présidence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobé, la cérémonie a connu la présence des administrations sectorielles à l’instar du ministère en charge de l’Economie, de l’Agence des normes et de la qualité et de la Chambre d’agriculture. De nombreux points ont meublé les assises. Parmi ceux-ci, la question des ressources et celle de la disponibilité des semences
D’après Lauriane Marthe Emene Ndjoh, coordonnateur national du projet, le secteur souffre vraiment de l’insuffisance des ressources financière. Ce qui entraîne une anarchie dans le secteur. « Notre chantier principal va être consacré à la mobilisation des ressources nécessaires pour le suivi des producteurs sur le terrain, à la formation au respect des normes et leur accompagnement en vue d’une production de qualité », a-t-elle indiqué.
Pour Gabriel Mbairobé, le secteur des produits maraîchers est très important pour la sûreté alimentaire et nutritionnelle. Il y contribue grâce aux vitamines et nutriments dont ils disposent et qui sont nécessaires pour le corps. Le secteur contribue également à la création d’emplois et de la richesse. Mais au demeurant, le bât blesse côté finances. « C’est un secteur qui demande un important investissement. Car la mise en place d’une exploitation maraichère demande des moyens importants. C’est le seul secteur où le coût de la semence représente parfois la moitié de l’investissement, en plus du matériel (motopompes, fertilisants et produits pesticides », a déclaré le Minader. Il a d&r...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie