RDC : un testament de paix

 Le décès d’Etienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et leader du Rassemblement des forces acquises au changement constitue un coup dur pour l’opposition congolaise et pour l’ensemble de la République démocratique du Congo (RDC).  
S’il est clair qu’il a eu à servir sous les précédents régimes, notamment celui de Mobutu Sese Seko, il n’en demeure pas moins vrai qu’Etienne Tshisekedi a incarné l’opposition congolaise  et s’est donné les arguments pour susciter le changement. Bien qu’il ait tenu au changement, l’ancien opposant a su privilégier l’intérêt supérieur de la nation congolaise en acceptant de signer l’accord de sortie de crise du 31 décembre dernier, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). On sait que la mise en œuvre de cet accord  trébuche sur le mode de désignation du Premier ministre et la nomenclature des ministères. De même que sur l’affectation des ministères entre les parties prenantes. Néanmoins, la désignation d’Etienne Tshisekedi comme président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) était déjà acquise. Son installation à ce poste stratégique dans le processus de normalisation de la vie politique du pays était d’ailleurs programmée le 26 février prochain. Quand on sait que les différents acteurs politiques congolais et la CENCO sont fortement mobilisés pour l’aboutissement du processus en cours malgré quelques divergences. Quand on sait également que ce processus est censé débouche...

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