Le Lion n’est pas mort

Le parcours de la sélection nationale au Gabon redore le blason d'une légende, d'un label et d'une marque.

Ils sont partis du Cameroun dans le bruit et la fureur. Ils reviennent avec les honneurs et les fleurs. En quittant le pays le 11 janvier dernier, Hugo Broos et son équipe étaient dénigrés, vilipendés, traînés dans la boue et la gadoue. Trois semaines plus tard, les Lions indomptables "ont renversé l'ambiance", pour reprendre la jolie expression du sélectionneur, Hugo Broos, en conférence de presse d'avant-match au Stade de l'Amitié de Libreville samedi dernier. L'heure est aux hommages. Et aux images.
Au Gabon, les Lions ne se sont pas intéressés aux billes de bois du Woleu-Ntem encore moins aux puits de pétrole de Port-Gentil. De sa partie de chasse, la sélection nationale quatre fois champion d'Afrique, une fois quart de finaliste à la coupe du monde (1990), a préféré le lingot d'or et les diamants, extraits du sous-sol du Haut-Ogooué. A Moanda et à Franceville, bassin minier de l'eldorado qu'est le Gabon, Le Cameroun est allé retrouver son gisement de football qu'il avait perdu à Mfandena un soir du 10 septembre 2014 à l'issue du match des éliminatoires de la CAN 2015 Cameroun-Côte d'Ivoire (4-1). Ce match restait jusque-là le match de référence des Lions indomptables de ces trois dernières années. On peut aussi ajouter le match amical France-Cameroun à Nantes (3-2) disputé le 30 mai 2016.
Le groupe est jeune. La moyenne d'âge de l'équipe est de 25 ans par là. Le Cameroun aligne l'une des équipes les plus jeunes du tournoi avec l'Ouganda, le Mali et le Ghana. Après les autorisations administratives obtenues à Libreville lors des matches Cameroun-Burkina Faso (1-1), Cameroun-Guinée-Bissau (2-1), Cameroun-Gabon (0-0), la sélection a effectué les sondages face au Sénégal...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie