Poésie : Douala, creuset de nouvelles

Un recueil de neuf textes, retraçant le quotidien de notre société, vient d’être présenté à la Communauté urbaine.

Neuf nouvelles, huit en français et un en anglais, constituent le recueil constitué après le concours littéraire « Matila O Duala 2021 ». L’opus, présenté ce 7 octobre à la Cud, met en situation des personnages dans une société aux transformations parfois inquiétantes, mais qui parfois aussi, invite à la joie de vivre. Le recueil s’ouvre avec « Le bonheur à mi-temps » de Tatiana Yimgnia Ambassa : une histoire qui nous apprend que l’important sur cette terre c’est d’identifier et savoir apprécier sa part de bonheur dans l’existence.
Michel Régis Dongmo Evina, dans « La roue qui coule », deuxième texte, décrit sur un ton sarcastique une société qui se noie à l’image d’un navire en mer. « This is how you survive », de God’s Will Ndeh Ngang, fait un clin d’œil au contexte social difficile, avec comme espoir la jeunesse qui se trouve une place. « La révélation », quatrième nouvelle, est d’Ange Débora Tamdjo Tchuendem. Pour elle, il n’y a pas un humain qui puisse déclarer : « J’ai obtenu de la vie tout ce que je voulais, je ne lui demande plus rien ». « Un avenir strangulé », de Diane Annie Aan Tjomb, pose quant à lui un regard douloureux en direction des enfants, l’adolescence en difficulté dans des régions où règnent des seigneurs de guerre. Elle lance un appel contre les atrocités : « A tous les enfants comme moi que cette guerre a envoyés dans la rue, levons-nous et crions encore plus fort pour que notre avenir soit restitué ». Stève Junior Dapenou Mbougnia est dans la m&e...

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