Les violents combats qui opposent deux factions rivales de l’ancienne rébellion seléka dans le centre-est de la République centrafricaine dévoilent la difficulté de réinstaurer la paix dans cette partie du pays. Ces groupes armés sont pourtant censés être régis par le processus de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR).
Non seulement le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique(FPRC) et l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) ignorent le DDRR et s’affrontent au centre-est, mais également une autre faction de la seléka dénommée 3R (Réconciliation, réintégration, réparation) a livré récemment bataille contre un groupe d’anciens anti-balakas dans la ville de Bocaranga au nord-est centrafricain. Ces affrontements se sont soldés par 15 morts et des pillages dans la ville.
Il reste cependant que les égarements des groupuscules armés ne bloquent pas les initiatives de paix engagées depuis le mois dernier. Ils ne compromettent pas non plus fondamentalement le désir de l’écrasante majorité des Centrafricains de vivre ensemble dans une nation apaisée, après une crise aiguë ayant duré de 2013 à 2016 et dont les protagonistes ont été les anti-balakas et les ex-seléka. On sait que l’élection du président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra à la magistrature suprême a tourné la page de cette période som...
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