L’organisation de l’élection présidentielle somalienne, hier, à l’aéroport de la capitale Mogadiscio prouve que le gouvernement a tenu parole. On sait que la présidentielle bouclant le processus électoral notamment ponctué par les élections parlementaires était prévue en 2016. On sait aussi qu’elle n’a pas pu se tenir pour des raisons de sécurité. Fidèle à sa logique insurrectionnelle, le groupe terroriste shebab a continué à torpiller le processus électoral et à entretenir l’insécurité en Somalie. Ce fut encore le cas le 25 janvier dernier, lorsqu’un attentat à la voiture piégée s’est soldé par 28 morts dans un hôtel situé près du centre de la capitale. A travers ces différentes attaques, les terroristes shebab veulent mettre le gouvernement somalien à rude épreuve. Ils estiment que le pouvoir étatique menace leurs privilèges de chefs de guerre et remet en cause l’application de la charia, la loi islamique, dans la société somalienne. A l’islamisme qui se nourrit de la violence se greffent la sécession de certains territoires, la piraterie et la corruption. Autant de menaces qui perturbent l’existence de l’Etat en même temps qu’elles plongent les Somaliens dans une extrême pauvreté et anéantissent de nombreuses initiatives de développement.
Il s’agit désormais de sortir de l’insécurité qui perdure depuis la chute de l&rs...
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