Chantiers abandonnés : la lourde facture

Les commandes non exécutées entrainent des conséquences comme les retards dans la réalisation des infrastructures devant améliorer les conditions de vie des populations.

Lorsqu’un soumissionnaire épinglé est exclu de participation à la commande publique la reprise de la passation du marché concerné peut être prescrite par l’autorité en charge des marchés. Ces sanctions entraînent automatiquement des retards dans la contractualisation des travaux ou prestations. L’interdiction faite à certaines entreprises de soumissionner à la commande publique pendant 
une période n’excédant pas deux ans, décidée par le ministère des Marchés publics (Minmap) à l’encontre des soumissionnaires reconnus coupables de trafic d’influence, de conflits d’intérêt, de délit d’initié, de complicité de fraude, de corruption ou de production de documents non authentiques dans leurs offres, est susceptible d’avoir des incidences sur l’exécution des marchés publics. 
L’efficacité du système des marchés publics en prend un coup certes, mais il vaut mieux pour le maître d’ouvrage avoir à faire face à de telles situations plutôt que de laisser prospérer des entreprises faussaires dans l’exécution des contrats qu’elles ont gagnés en usant du faux. Car, c’est généralement parmi celles-ci que se recrutent les titulaires des marchés qui, une fois leurs contrats signés, se font payer les avances de démarrage sur la base de fausses cautions et disparaissent par la suite, sans réaliser la moindre prestation. L’usage de faux documents dans les soumissions aux appels d’offres est l’un des justificatifs du phénomène d’abandon des chantiers contre lequel le Minmap a également engagé une lutte sans merci. Les sanctions, par-delà l’assainissement du secteur des marc...

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