Emballage des whiskies en sachet : cette mutation qui tarde

Les producteurs disent vouloir changer les choses mais font face aux crises extérieures.

En 2014, une norme leur avait été imposée. Sauf que cette dernière présentait elle-même des insuffisances qui la rendaient ainsi difficile à appliquer. C’est le cas des taux de tolérance de certaines substances nocives qui avaient été mal définis par erreur dans la norme. D’après les producteurs aussi, cette norme n’était pas un outil de compétitivité et donc se posait comme un obstacle pour les ventes. Des aménagements devaient donc être faits. A côté de cet obstacle, il y avait aussi le fait que l'unique société nationale de production de bouteilles n'arrivait pas à satisfaire les besoins du marché, ce qui constituait un grand handicap pour les opérateurs qui devaient donc réaliser de nouveaux investissements  pour installer dans leurs unités les lignes de production et de conditionnement en bouteille.
C’est donc ce qui a conduit au moratoire de 2018. Les opérateurs avaient donc quatre ans pour migrer du conditionnement en sachet vers le conditionnement en bouteille. Entre 2018 et 2022 donc, les producteurs disent avoir fait le maximum pour remplir leurs obligations sauf que certaines crises sont venues freiner cet élan. Ils parlent des répercussions socio-économiques du Covid-19 mais aussi celles de la crise russo-ukrainienne. 
Sur le plan des normes, en plus des conditionnements homologués, il sera aussi question de  mettre l’accent sur un certain nombre d’éléments, parmi lesquels les ingrédients de base dont les principaux sont l’eau distillée ou déminéralisée et l’alcool éthylique. Il est aussi prévu des ingrédients spécifiques qui peuvent être ajoutés aux boissons spiritueuses notamment les fruits, le sucre ou le miel, les plantes, les racines et les gra...

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