Paiement des redevances par la Crtv : le Mincom s’explique avec les artistes

Pour faire le point à ce sujet, René Emmanuel Sadi, en sa qualité de PCA de l’office, a reçu hier à Yaoundé une délégation de responsables de sociétés du droit d’auteur.

Trois heures de discussions pour aboutir à un consensus. Hier à Yaoundé, dans ses locaux, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, avec à ses côtés le directeur général de la Crtv, Charles Ndongo, recevait les artistes/ayants-droit et les responsables d’organismes de gestion collective. Cette délégation hôte du Mincom était conduite par Elise Mballa Meka, présidente de la Sociladra et superviseure générale des opérations de recouvrement spécial des arriérés de la redevance due au droit d’auteur et aux droits voisins entre la période 2005 et 2017 au Cameroun. Elise Mballa Meka était accompagnée de Sam Mbende, président du Conseil d’administration de la Cameroon Music Corporation (CMC), et des délégués cités plus haut. Prenait également part à cette réunion, Théophile Eyango, président de la Commission de contrôle des organismes de gestion du droit d’auteur. Que font des artistes au Mincom, loin de leur tutelle le Minac ? La raison de leur venue chez le patron de la Communication est pourtant claire. « Nous avons rencontré le ministre de la Communication en sa qualité de PCA de la Crtv, pour clarifier la situation au sujet du reversement des arriérés de nos droits par la Crtv, dans le compte dédié auxdits arriérés, ouverts à la SCB », a expliqué de manière brève Elise Mballa Meka au terme de la réunion. Le montant des arriérés à payer par la Crtv et à reverser aux ayants-droit concernés par la période 2005-2017 s’élève à 850 millions de FCFA. 
Tout au long des échanges, le PCA et le directeur général de la Crtv se sont montrés compréhensifs, et ont résolument entendu les doléances de leurs hôtes. Une chose est sûre : la Crtv est prête à payer. « D’ailleurs, elle l’a toujours fait. Elle est le seul média engagé à nous remettre notre argent », précise Sam Mbende. Un autre fait est moins sûr : la Crtv doit être informée de l’identité du compte dans lequel reverser cet argent mais aussi sa fiabilité, afin de s’assurer que ces 850 millions réclamés reviennent effectivement à qui de droit. Cette inconnue était au cœur des débats au courant desquels on a pu constater des divergences de vues entre les responsables des sociétés de gestion. 
D’un côté, il y a une opinion appuyée par Sam Mbende, favorable au dépôt de ces fonds dans le compte logé à la Société commerciale de banque (SCB) et créé pour le recueillement de ces arriérés. « Nous nous opposons », conteste une autre opinion avanc&eacu...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie