Festival Yarha : le bilan sur la 9e édition

Du 15 au 23 janvier dernier, la ville de Yaoundé a vibré au rythme de la 9e édition de la semaine internationale du premier film. Le Festival Yarha, neuvième du nom, a été lancé avec beaucoup de fierté par des organisateurs enivrés, tant la longévité des rencontres de ce type est à mesurer avec des pincettes. Neuf années à défendre les premiers projets, les premiers « bébés » des réalisateurs camerounais et d’ailleurs, cela se célèbre avec joie et faste. A cette occasion, Sylvie Nwet, promotrice du festival, portée par de nombreux partenaires avec à leur tête le ministère des Arts et de la Culture, a tenu à relever le défi. 
Des innovations, des classiques et des prospectives ont animé le festival. Plusieurs activités au programme ont convoqué des centaines de jeunes cinéastes et de professionnels du secteur. Notamment, des formations (Master classes et/ou ateliers) animées par des cinéastes internationaux d’envergure tels que le producteur américain Mark Warshaw ou le scénariste français Olivier Loustau. « Les Matins petits déjeuners, ciné-jeunes », ont permis d’édifier plus de 200 écoliers de cinq établissements sur les métiers du cinéma. Sylvie Nwet donne des éléments du bilan de cette 9e édition du festival Yarha dans un entretien accordé à CT.

La neuvième édition de la semaine internationale du premier film Yarha s'est récemment achevée à Yaoundé. Que retenir de cet événement ?
Plusieurs grands moments ont marqué cette neuvième édition, mais parmi ceux-ci, on peut retenir en premier, la sélection des films en compétition. Cette année, Yarha s’est ouvert sur les beautés du monde, d’Afrique bien sûr, mais aussi d’Amérique du Nord et même d’Asie centrale avec le Kazakhstan.Nous retenons également le travail du jury composé de femmes ; notamment la promotion des femmes dans le cinéma qui s’est faite au moyen d’une rencontre exclusivement consacrée à elles.  Nous avons également eu le colloque sous le thème : « Pourquoi et pour qui je filme ? ». La formation des jeunes cinéastes camerounais a été effective grâce à de nombreuses master classes, des ateliers de formation dispensés par des experts venus du monde entier, pour la première fois, des Etats-Unis.Comme chaque année, nous avons aussi sensibilisé les jeunes générations au 7e art et nous avons soutenu l’émergence des jeunes talents dans des disciplines connexes au cinéma. Il faut noter également les soirées de gala.
Neuf éditions, ce n’est pas évident quand on connaît le contexte difficile pour la longévité des festivals au Cameroun. Quel est le secret de la résilience du Yarha ?
Notre secret est simple et tient en un mot : la passion. Passion du cinéma. Passion pour le Cameroun pour que notre pays renforce sa réputation en matière d’appui au cinéma national en particulier, africain en général. Passion pour notre capitale Yaoundé à qui Yarha apporte une visibilité internationale. Enfin,...

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