Lionnes indomptables : encore du travail

L’Afrique du Sud, le Maroc, la Zambie et le Nigeria représenteront l’Afrique en juillet prochain à la Coupe du monde féminine. Le Cameroun a manqué hier la session de rattrapage qui lui offrait l’opportunité de participer à une troisième phase finale consécutive du Mondial. Que retenir donc après cet essai manqué ? 

Un jeu laborieux 
La finale d’hier dans le groupe A face au Portugal a constitué un réel indicateur pour les Lionnes indomptables. Le Cameroun sait désormais le niveau le séparant de la classe moyenne et de l’élite du football féminin mondial. Techniquement comme tactiquement, les Camerounaises n’ont pas brillé dans le jeu. Les leaders techniques et offensifs ont davantage été sollicités pour faire la différence. Approximatives dans l’occupation des espaces et dans l’animation offensive, la bande à Aboudi Onguene a une fois de plus affiché son impuissance ces deux dernières années à produire des résultats dans des matchs décisifs.

Une préparation pas toujours optimale  
Peut-être devrait-on jeter un regard sur la préparation de la sélection nationale féminine. Il faut dire que Gabriel Zabo n’a pas toujours bénéficié d’un temps optimal avec l’intégralité de son effectif. Ce n’est qu’à quatre jours du match contre la Thaïlande que le sélectionneur a disposé des 23 joueuses sélectionnées. L’encadrement technique n’a eu droit qu’à six séances  au complet pour réchauffer les automatismes et faire assimiler un système de jeu utilisé pour la dernière fois il y a sept mois. Avant ces barrages, le Cameroun n’a pas effectué de regroupement, encore moins joué de matchs amicaux internationaux. Le dernier rassemblement de l’équipe remonte en juillet dernier durant la dernière CAN. Une compétition au cours de laquelle les niveaux disparates de préparation des joueuses avaient déjà été pointés du doigt. Le Cameroun peut nourrir des regrets aujourd’hui aprè...