Course de l’espoir : de la ferveur et des pauses forcées

En 50 ans d’histoire, la mythique ascension du mont Cameroun suscite toujours de l’engouement en dépit de quelques périodes de décrues pour des raisons financières.

1973-2023. La Course de l’Espoir célèbre cette années ses 50 ans. Des noces d’or consacrant la perpétuation de l’une des plus vieilles vitrines sportives du Cameroun. Les populations de tous les âges présentes à Buea dès les premières heures de ce samedi pour encourager les plus de 600 athlètes d’ici et d’ailleurs projetant de conquérir le « Char des dieux ». Un public passionné admiratif du courage de ces gladiateurs de l’altitude partis défier « Efasa Moto », la divinité légendaire du Mont Cameroun chez le peuple Bakweri.  C’était déjà le cas du temps de John Ekema, le tout premier vainqueur en 1973, du prête italien établi à Banyo, Walter Stifter, seul coureur couronné « roi de la montagne » trois fois d’affilée (1976-1978), du Britannique Mike Short, premier à descendre sous les 4 heures et de Timoty Lekunze, le détenteur du record de la course à l’époque de la Guinness Mount Cameroon Race. Cette dernière masculine à l’origine connaîtra l’introduction des femmes en 1983 avec la victoire d’Emilia Mojoko Ngondja. Dans l’intervalle 1988-1990, Helene Diamantides (Grande Bretagne), Fabiola Rueda (Suisse) et Sally Goldsmith (Grande Bretagne) entrent dans le palmarès. Elles sont les seules athlètes étrangères du palmarès féminin dominé par les impératrices Sarah Etonge et Yvonne Ngwaya. Chacune d’elle a traversé à sept reprises la ligne d’arrivée en première position. 
Cependant, tout n’a pas été rose durant le demi-siècle d’existence de la course organisée dans un premier temps par la société brassicole Guinness. Les premières éditions sont un succès et les premiers athlètes étrangers se signalent dès 1976. L’ascension du Mont Cameroun...

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