Banque et assurance: les intérêts de la finance islamique

Une session de formation et de sensibilisation des acteurs économiques tenue en fin de semaine dernière à Yaoundé.

Crédit scolaire ! C’est le produit le plus proposé en ce moment dans les établissements financiers. Mais qui cherche à savoir si les fonds ainsi alloués servent effectivement la cause susmentionnée ? Pas le banquier en tout cas. L’essentiel pour lui est que l’argent soit entièrement remboursé à bonne date et les intérêts aussi ! Une façon de faire qui irrite visiblement les promoteurs de la finance islamique, fondée sur cinq principes : interdiction de l’intérêt ; partage des pertes et profits ; adossement à des actifs tangibles ; interdiction de la spéculation et investissement dans des activités jugées licites. Mais alors, que gagne la banque à proposer ce produit à ses clients ? A titre d’illustration, Hassan Belibi Noah, expert financier et directeur général du cabinet Islamic finance consulting Cameroon (IFCC), indique qu’un client qui veut réaliser un marché de gré à gré de 4 900 000 F peut aller vers la banque qui, par le principe de la finance islamique, devient son partenaire pour exécuter le marché. « La banque ne donne pas le cash mais fait les achats et paie les charges fiscales. Avec son partenaire, ils font la livraison...

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