Cinéma : l'Afrique bientôt magnifiée dans les films

A l’initiative de l’Association Tell And Be Africa, la première édition de la résidence d'écriture y afférente s'est clôturée le vendredi 31 mars 2022.

L’Afrique est un grenier d’histoires fabuleuses et passionnantes qui ne sont malheureusement pas assez valorisées dans les films. Bien au contraire, c’est généralement son côté assombri par les guerres civiles, la pauvreté, la famine et les maladies qui est mis en vitrine au cinéma. C’est dans le but d’inverser la tendance que s’est tenue du 20 au 31 mars dernier la « Résidence d’écriture pour des courts métrages merveilleux africains », à l’initiative de l’Association Tell And Be Africa (Taba). « Nous nous sommes rendue compte que les courts métrages que nous présentons à nos jeunes au Cinéclub N’kah n’étaient pas très inspirants. La plupart de ces films faits en Afrique sont misérabilistes alors que nous sommes un continent riche et si nous n’en parlons pas c’est pas aux autres de le faire », a expliqué Mary-Noël Niba, présidente de l’Association Taba. Un évènement qui arrive à dessein selon le directeur de la cinématographie et des productions audiovisuelles au ministère des Arts et de la Culture. « Cette initiative nous donne de l’espoir. Le monde est prêt à consommer les histoires de l’Afrique. C’est une première étape qui va activer la mise en lumière des histoires africaines », a relevé le Dr Fai Donatus.

Pour cette première édition tenue autour du thème « Merveilleux », six projets ont été retenus par l’équipe de Taba. Ils sont portés par des jeunes cinéastes originaires du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal. Il s’agit de Régis Francky Nathanaël Tohouegnon, Pingdewinde Hyacinthe Tiemtore, Afunfege Evita, Amadou Bouna Guazong, Ariane Astrid Atodji, et Binta Diallo. Durant une dizaine de jours, ces apprenants ont bénéficié de l’expertise d’illustres cinéastes qui les ont accompagnés dans la réécriture de leurs scénarii à l’instar du réalisateur, scénariste et écrivain français Sébastien Maitre, et des réalisatrices camerounaises Yolande Ekoumou Samba et Mary-Noël Niba. « L’Association Tell And Be Africa a fait un travail formidable avec cette résidence parce que tous les participants ne voyaient pas le scénario sous cet angle. On a une jeunesse qui n’a pas de repères, de héros et de modèles. Et l’Association Tell And Be Africa se donne pour ambition de faire des fi...

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