Festival international Mundan : mention honorable

Le tout premier Festival international Mundan est rentré en gare le 16 avril dernier après une semaine d’activités. Cette rencontre culturelle courue a réuni à l’occasion, les fils et filles Mundan du Cameroun et du Tchad à Kaélé, dans la région de l’Extrême-Nord. Si le festival a rencontré un franc succès auprès du public, l’heure est au bilan pour le Comité d’organisation du Festival international Mundan. Dans un entretien accordé à CT, Dr Taybe Ngaba, président dudit Comité  dresse un bilan plus que satisfaisant des festivités. Il revient par ailleurs sur les atouts de cet événement culturel et les perspectives.

Que peut-on retenir de l’édition du Festival international Mundan qui a clôturé ses activités le 15 avril dernier à Kaélé à l’Extrême-Nord ?
Le Festival international Mundan qui vient de s’achever, avait pour thème général : « Le Peuple Mundan en fête dans la dynamique de penser son développement socio-culturel, économique et durable ». Il a planté non seulement le décor pour allier culture et développement mais les ateliers-debats y organisés ont structuré le socle du développement du peuple Moundang. Le Festival a été organisé sous l'impulsion d'une mise en dynamique de deux associations culturelles Mundan : Gbezah au Cameroun et Taiki au Tchad. Le Comité d'organisation ad hoc qui a été constitué, poursuit encore son travail de consolidation des rapports, en vue de leur restitution en temps opportun dans le cadre d'une assemblée conjointe Gbezah-Taiki. A la lumière des témoignages, c’est la satisfaction totale qui se dégage du déroulement du Festival international Mundan. Nous sommes en droit de dire que la mobilisation des communautés Mundan du Tchad et du Cameroun, ainsi que de la diaspora a été sans précédent. Au regard de la période d’hibernation que ces associations ont traversé chacune en ce qui la concerne, la grande mobilisation suscitée, a permis de conclure que nos deux associations culturelles sont désormais relancées tout au moins aux plans de la sensibilisation des masses et de la communication sur les enjeux que le festival a facilités.
Quels ont été des atouts de cette première édition ?
L’association Gbezah au Cameroun s'est rapidement dotée d'un nouveau bureau à la faveur d'une assemblée générale tenue au lendemain de la clôture du festival. Elle est donc désormais présidée par M. Maïna Anatole, digne fils du canton de Boboyo. Nous nous réjouissons de ce que  son équipe est déjà à pied d'œuvre dans la mise en œuvre, entre autres, des résolutions issues du festival, notamment en termes de l’orientation des efforts de l’association vers l’alliage de la culture et le développement, que le Festival a vivement recommandé. Je voudrais ici lui exprimer mes vives félicitations dans cet élan de continuité qu'il impulse en matérialisant certaines des résolutions issues de cette rencontre culturelle. Nous garantissons solennellement notre soutien sans conditions pour que seul le peuple Mundan en sorte grandi dans cette dynamique de communion fraternelle. L’association Taïki au Tchad qui avait mis en veilleuse son assemblée générale, pour consacrer les énergies à l'organisation de cet événement, s'active également à la préparer pour les semaines à venir. Les traits de satisfaction qui illuminaient les visages de nos sœurs et frères du Tchad, au moment de leu...

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