Insécurité alimentaire et nutritionnelle : le Cameroun prépare sa réponse

La feuille de route présentée hier au cours d’un atelier présidé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural nécessite plus de 113 milliards de F pour sa mise en œuvre.

Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a présidé hier 4 mai, l’atelier de validation du 2e plan national de réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Cette rencontre intervient au lendemain de la présentation des résultats du cadre harmonisé des zones à risque et identification des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Cameroun, au cours de la période de mars à mai 2023. Il est donc question de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables et groupes cibles affectés par les facteurs de risque humanitaire. En fait, d’après la charte du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel en 2017 auquel le Cameroun a adhéré, après chaque analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle dans un pays, il faut faire un plan de réponse. « Le premier fait en 2022 a été porté par le ministère de l’Administration territoriale. Cette année, nous organisons le 2e plan avec l’appui des partenaires techniques et financiers, particulièrement l’Union européenne avec son projet Peren qui, nous a permis d’organiser cet atelier. Lequel atelier nous permettra, en nous fondant sur les standards internationaux, d’évaluer les ressources ou les moyens qu’il faut mobiliser pour apporter de l’assistance à ces personnes », a indiqué Gabriel Mbaïrobe. 
Ce plan va nécessiter la somme de 113,579 milliards de F pour plus de trois millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Il est attendu comme résultats, l’accès des populations cibles aux aliments et nutriments sains et diversifiés, la protection et la réhabilitation des moyens d’existence des populations affectées par les crises alimentaires et/ou catastrophes naturelles, le renforcement de la prise en charge et la prévention de la malnutrition. Pour Nicaise Ndjandji de l’Ong Action contre la faim, autre acteur principal qui a permis au Minader d’élaborer ce plan, l’idée c’est d’avoir un document qui encadre l’implémentation de ce programme à tous les niveaux. ...

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