Problèmes fonciers : le cas du monde rural

La question a été abordée hier à Yaoundé au cours d’un séminaire organisé par le projet Cosefac en vue d’une proposition lors de l’élaboration de la prochaine réforme foncière.

Sécuriser le foncier rural en contexte de conflits violents. Tel est l’objectif que vise le projet Conflits, sécurisation foncière en Afrique centrale et de l’Ouest (Cosefac). Les parties prennates de ce projet se sont réunies hier à Yaoundé dans le but de trouver des solutions au profit des populations victimes de ces situations. L’idée est de prendre en exemple le cas ivoirien et de l’adapter au contexte camerounais où l’on vit actuellement des situations d’instabilité dans certaines régions. Quand on déplace les personnes, que deviennent leurs terres ? Est-ce qu’on déplace les personnes à cause des terres ? Ces questions qui sont au cœur des réflexions de cet atelier indiquent qu’en situation de crises violentes, les populations se déplacent abandonnant leurs propriétés. « Les terres de l’Est du Cameroun où il y a une abondance foncière avec une faible occupation des sols de bonne qualité sont disponibles, mais malheureusement extrêmement convoitées. D’autant plus que le conflit dans le territoire voisin, la RCA, très violent crée des déplacements des personnes », explique le Pr. Pierre Kamdem, directeur du Laboratoire Ruralités de l’université de Poitiers, en France qui porte le projet Cosefac.
Selon l’expert, la Côte d’Ivoire qui a presque la même configuration sociologique et géographique que le Cameroun a été victime de guerre. Dans leur cas, les autorités ivoiriennes ont su trouver une solution pour ces populations rurales n’étant plus en possession de leurs terres. Ceci, grâce à un texte sur la Réforme foncière élaboré la semaine dernière. Selon le Pr. Kamdem, dans les territoires ruraux, il n’y a pas que les ruraux qui sont dans la compétition foncière. « Il y a à la fois les ruraux eux-m&e...

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