Transformation du manioc : l’usine de Sangmélima à la relance

Un test de fonctionnement avec matière première de cette unité de production a eu lieu vendredi dernier.

La cérémonie de test nature, avec matière première, de l’usine de transformation du manioc de Sangmélima (Sotramas) ainsi que la distribution de semences de base aux multiplicateurs dans le département du Dja-et-Lobo a eu lieu vendredi, 5 mai dernier. Placée sous la présidence du gouverneur de la région du Sud, cet événement, à grande valeur démonstrative, a connu la participation du Conseiller technique N°3 du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), représentant le ministre Alamine Ousmane Mey, du coordonnateur national du Centre de réseaux des filières de croissance (CRFC) et du maire de la ville de Sangmélima. 
Le test de relance de cette usine a ainsi permis d’évaluer la qualité des infrastructures et sa capacité de production, estimée à 120 tonnes par jour d’une part, et la disponibilité des terres cultivables et cultivées, soit 150 hectares de champ semencier, d’autre part. Le test des machines a présenté aux acteurs de la chaîne de production et de transformation, le circuit de production de la farine de manioc du champ à l’emballage. L’usine, assimilée jusque-là à un éléphant blanc par certains, est devenue un véritable élément d’implémentation de la politique d’import-substitution prônée par le chef de l’État. Pour relever le défi de production de 120 tonnes d’amidon et de farine de manioc chaque jour, le Cluster manioc de Sangmélima va évoluer avec des entreprises satellites intégrées dans la chaîne de production, donnant ainsi la possibilité de création de milliers d’emplois directs et indirects. « Nous avons des assurances qu’il y aura des entreprises satellites qui vont se spécialiser dans la production du manioc, matière premi&...

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