Artistes-producteurs : sons discordants

Ces dernières années dans l’univers du business musical, l’opinion publique camerounaise est témoin de brouilles et de séparations, non sans éclats de voix.

Vivre de son art, de son inspiration, de ses couplets, de ses refrains, de sa musique. Un combat, une quête toujours d’actualité dans l’écosystème musical camerounais. Un environnement rythmé ces dernières années par le dynamisme des rythmes urbains et hybrides, mais également par les rapports compliqués, voire conflictuels qu’entretiennent les artistes et leurs producteurs. Ces dernières semaines, la brouille entre l’artiste-chanteur de Mbolé Happy d’Efoulan et son producteur, Serge Nkodo, défraie la chronique. Chaque partie renvoyant l’exclusivité des torts à celle d’en-face avec en filigrane l’exécution des clauses du contrat les liant. De part et d’autre, il est avancé comme arguments le non-respect et les menaces de rupture abusive dudit contrat auxquels s’ajoutent des allégations d’actes de violence et de consommation de substances interdites. 
Bien avant cette affaire, plusieurs artistes de la nouvelle génération ont mis sur la place publique leurs dissensions avec leur désormais ex-label de production. C’est le cas de Mimie en 2022 après l’expiration de sa relation contractuelle avec Empire Company. Pour justifier son refus de prolonger au sein de la maison de production fondée par Guillaume Ngoumou (plus connu sous le nom de Pit Baccardi), l’interprète de « Faya » aux côtés de Locko, a énuméré un ensemble de manquements et de griefs contre son ancienne maison de production clairement accusé de « sabotage auprès de tous les partenaires » voulant contracter avec elle. Il y a quelques mois, l’artiste Kameni, après avoir quitté Lionn Production de Mr Leo comme

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