Musique : sur les traces de Patrick Noah

En 2003, Patrick Noah reçoit des critiques positives pour son maxi single « Dzal », d’où fut tiré la chanson éponyme. Un titre qui a notamment fait connaître ce pharmacien aussi bien au Cameroun qu’au Canada, en France et à Cuba, son deuxième eldorado musical. Malgré ses occupations, l’auteur de « Lola » reste consumé par sa passion pour la musique. Notamment celle imprégnée des sonorités venues d’Amérique latine à l’essence africaine. Guitariste doué et rigoureux, il éprouve toujours le même plaisir à célébrer les mariages musicaux métissés de bikutsi et des rythmes qui lui sont génétiquement similaires. En pleine préparation de la sortie de son prochain album « Tecla », prévu en novembre, Patrick Noah est actuellement en ressourcement à Yaoundé où il se produit ce samedi soir au Kajazoma. Au détour d’une répétition, il se confie sur son spectacle, la place de son identité culturelle et du métissage dans sa musique.  

Pour votre retour à Yaoundé, quatre ans après votre dernière prestation, à quoi le public devra-t-il s’attendre ce samedi ? 
J’ai été pris depuis quelques années par le façonnage et l’enregistrement de mon nouvel album « Tecla » dont la sortie est prévue en novembre prochain. Avant cette sortie officielle, il était important pour moi de retrouver les miens, d’être en communion avec le public de Yaoundé, de revisiter les anciennes chansons et leur distiller quelques effluves du nouvel opus. Le concert de demain sera très dansant parce qu’on va faire la fête. On retrouvera le métissage très présent dans ma musique. Je suis resté dans le tissage de toutes les sonorités aux sonorités africaines. De la musique afro-cubaine, le blues, la samba, la bossa nova ou du jazz fusionnant avec le bikutsi, le makossa. Ce sera un spectacle de deux heures de temps avec neuf musiciens sur la scène avec le but de faire plaisir et bouger le public qui me connaît mais aussi celui qui va me découvrir. On va chanter, on va danser et il y aura des surprises que je ne peux pas encore révéler. 

D’où vient justement cette forte influence cubaine dans votre travail ? 
Cuba est un pays qui me fascine parce qu’on y trouve une très forte africanité. Les Cubains ont gardé cette culture qui est partie avec les accidents de l’histoire. Je su...

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