Sommet pour un nouveau pacte financier mondial : Paul Biya, cette présence…

Le président de la République a participé aux travaux de Paris, avec son ouverture d’esprit, mais aussi ses propres convictions sur les sujets à l’ordre du jour

La participation du président de la République du Cameroun au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial de Paris en fin de semaine dernière, est tout à son image. Une présence qui aimante les regards et cristallise l’attention. Paul Biya n’a certes pas pris la parole à la tribune du Palais Brongniart jeudi et vendredi derniers. Mais il est venu et a écouté, beaucoup écouté. Posture du sage, dirait-on. Avec toute son expérience amassée dans la politique et la diplomatie, il sait ce qu’une présence peut apporter ou ne pas apporter à son pays lors d’un grand rassemblement comme celui qui vient de se tenir dans la capitale française.
De toute façon, le Cameroun occupe toujours forcément une place centrale dans le concert des Nations. Sa position géographique au cœur de l’Afrique centrale en fait un acteur incontournable. Le pays est bel et bien au centre des enjeux climatiques avec sa forêt qui fait partie des rares « poumons » restants de la planète. Quant aux questions de développement, son statut de leader naturel de sa sous-région le place fatalement au carrefour des discussions sur le financement des économies des pays en développement. C’est donc le Cameroun de Paul Biya, qui souvent montre le chemin. La diversification des économies, la prise de conscience et la réponse aux chocs extérieurs, les réformes au sein de l’ensemble communautaire, les actuels programmes signés avec le Fonds monétaire international… voilà quelques exemples de situations dans lesquelles il a fallu le leadership éclairé du chef de l’Etat camerounais pour éviter à l’Afrique centrale de tomber dans un gouffre ouvert. Et s’il n’a pas pris la parole à cette tribune de Paris, c’est peut-être parce que Paul Biya s’est plusieurs fois exprimé ces derniers mois sur les sujets à l’ordre du jour. Aussi bien sur la problématique du dérèglement climatique et de ses répercussions sur la qualité de vie, que sur celle du financement du développement des pays comme le Cameroun, le président de la République a eu maintes fois l’occasion de donner et de préciser sa position. Ses sorties officielles, comme lors du sommet Etats-Unis-Afrique de décembre dernier à Washington, ses traditionnels rendez-vous avec ses compatriotes et les membres du corps diplomatique, ont été autant de tribunes pour présenter et réitérer une posture réfléchie et assortie de propositions concrètes.
Ainsi, à la lumière des conclusions du sommet, on peut dire que Paul Biya avait pris une petite longueur d’avance. Son idée de mise en place d’un marché africain des capitaux a bel et bien survécu aux propositions de Paris. Elle ne va peut-être pas plaire aux bailleurs de fonds extérieurs avec le...

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