Bilonguè : les habits du mari au séchoir d’une autre

L’épouse de Valère M. a cru reconnaître ses vêtements et chaussures devant le domicile d’une voisine du quartier mercredi, avant d’en avoir confirmation le lendemain.

En route pour le marché mercredi dernier, Joséphine, 38 ans, croit reconnaître chez une dame, à environ 500 m de chez elle (nous sommes au quartier Bilonguè, Douala III), des effets de son mari, Valère M., 54 ans, employé d’une entreprise industrielle. Des vêtements et deux paires de tennis mis à sécher. La femme au foyer, de retour de ses courses, va regarder ce tableau d’un peu plus près, puis s’en aller sans rien dire. Plus tard, elle dira néanmoins aux gendarmes que son mari semblait égarer certains habits...
Jeudi après-midi, un fils de Valère, adolescent rentrant de flâneries, passe au même endroit, mais à l’arrière du domicile. Il aperçoit son père sur un banc, serviette autour des reins. Ce dernier, tout à son téléphone, ne voit pas l’enfant. Le gamin va aller tout balancer à la maison : papa est « chez la mère de François ». Joséphine emprunte alors le téléphone de sa nièce et sort. A quelques pas de l’autre maison, elle compose le numéro de son mari. Valère voit un numéro inconnu s’afficher et décroche : « Allô ? ». Joséphine l’a entendu, a ainsi la confirmation qu’il est là. Elle raccroche et fait demi-tour. Mais revient quelques minutes après avec une valise, et toque à la porte du domicile. Un jeune homme sort. C’est le cousin de la maîtresse de maison. Joséphine explique qu’elle est venue faciliter les choses à son mari, en lui apportant tous ses effets. Alors qu’elle fait demi-tour, le cousin de « la mère de François » la rattrape et l’immobilise. Pour lui, pas question qu’elle vienn...

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